-
-
-
.
Les paupières de l’aube
Les paupières de l’aube embrument mes yeux
Emmenant miroiter au petit matin, des larmes
Serait-ce encore des gouttes de rêves s’échappant ?
Par ses chemins rocailleux de compagne, je m’arrête
Au jardin des fleurs cherchant tes divins sourires.
Une étoile encore endormie garde ton ombre
Parmi les cimes d’un ciel assombri de grisaille.
Intensément, je referme les yeux sur le monde
En voulant te garder sous les bosquets du rêve.
Rêver, te rêver, oh là est mon fougueux désir.
Emporte-moi au pays des brumes d’amour
Serre-moi fort entre tes bras que je fasse naufrage.
Dès l’automne, je reprends vie en pensant à toi
Enchâssée aux douces images de ton souvenir.
L’âme perdue, vois, je vogue en ta rivière bleue
Ancrant mon radeau ivre au souffle de ton cœur.
Urgent vient le temps qui me demande d’aimer,
Boire à la lie de tes baisers et apaiser ma fièvre
En ce doux vent d’automne qui porte ton nom.
©Janedeau
3 commentaires -