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    Parfois le désespoir s'empare de mon coeur...

     

    Lui, le vent

     

    Lui, le vent

    Lui, le vent, désaccordé, il passe et repasse sans moi

    Un jour, deux jours, trois jours, seul, il fredonne

    Invitant les vagues à jouer des notes de bonheur.

     

    Le temps ensoleillé, s’enfuit sans moi à ses côtés

    Effaçant les accords de l’automne des souvenirs.

     

    Vivant de ses grandes marées, de sa moto et ses amies

    Emportant dans ses yeux, les belles étoiles des nuits,

    Ne se souciant nullement de moi, il m’a oubliée

    Triste, triste est mon âme, désespoir en mon cœur.

    ©Janedeau

     


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    Les paupières de l’aube

     

    Les paupières de l’aube embrument mes yeux

    Emmenant miroiter au petit matin, des larmes

    Serait-ce encore des gouttes de rêves s’échappant ?

     

    Par ses chemins rocailleux de compagne, je m’arrête

    Au jardin des fleurs cherchant tes divins sourires.

    Une étoile encore endormie garde ton ombre

    Parmi les cimes d’un ciel assombri de grisaille.

    Intensément, je referme les yeux sur le monde

    En voulant te garder sous les bosquets du rêve.

    Rêver, te rêver, oh là est mon fougueux désir.

    Emporte-moi au pays des brumes d’amour

    Serre-moi fort entre tes bras que je fasse naufrage.

     

    Dès l’automne, je reprends vie en pensant à toi

    Enchâssée aux douces images de ton souvenir.

     

    L’âme perdue, vois, je vogue en ta rivière bleue

    Ancrant mon radeau ivre au souffle de ton cœur.

    Urgent vient le temps qui me demande d’aimer,

    Boire à la lie de tes baisers et apaiser ma fièvre

    En ce doux vent d’automne qui porte ton nom.

    ©Janedeau

     


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    Faut-il vivre ou mourir

     

    Faut-il mourir ou vivre

     

    Faut-il mourir ou vivre quand on a du chagrin ?

    Avancer ou reculer le temps portant sur ses ailes

    Un univers où dansent les étoiles de nos yeux

    Tressées de rêves et de voyages fait de soleil de nuit

     

    Il existe là-bas des passerelles entre toi et moi.

    Les ponts de l’aube survolent des nids de baisers.

     

    Mon amour s’est évadé dans les couleurs du jour

    Où l’hiver a tué l’été et l’automne, le printemps.

    Un à un, ont quitté les grands oiseaux des mers

    Rivés sur des pics d’oubli où ne résonne plus ta voix

    Ivres demeurent encore mes pensées du silence

    Ricochet de larmes d’argent quand pleure l’absence.  

     

    Oh oasis de fraîcheur quand tu me désaltères

    Ululant des espoirs qui m’emportent rêver,

     

    Vaincre tous les démons qui assaillent ma raison

    Inventant un millier de fausses supercheries

    Vouées à me faire échouer sur les flots de l’oubli.

    Rendre à la beauté de ton âme, le sceau de l’amour

    Et écrire sur les tablettes de mon cœur, ton nom.

    ©Janedeau

    Faut-il vivre ou mourir


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    Tu  es parti sans un mot

    Tu  ne voulais pas de moi.

    Et je n'ai même pas su le pourquoi

     

    N'as-tu  aucun remord de me savoir aussi mal ?

    Parce que vraiment je ne m'en remets pas

    Inconsolable

     

    Inconsolable

    Insondable est mon âme

    Noirceur sont dans les jours qui se lèvent

    Cimentés de doux souvenirs

    Ombrage qui ne me montre que ton visage

    Néant qui emporte mon âme

    Se perde dans la profondeur des abimes

    Océan je suis et toi, tu es le vent

    L'espace d'une goutte d'eau

    Abordé sur la passerelle de l'absence

    Bercé d'éternels chagrins et d'amers regrets

    Liant mon âme aux flots des grandes déferlantes

    Emportant vers toi que la douleur de l'absence

    ©Janedeau

     

     

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    Un ancien acrostiche paru dans mon dernier recueil

    Présentement, j'ai l'âme vide et  je n'ai plus replis la plume

     

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    Au grand galop du vent  

     

     

     

    Au grand galop du vent, passe sous nos yeux

     

    Un millier de feuilles d’ors faisant leurs adieux

     

     

     

    Grotesque est leur complainte monotone

     

    Rougeoyant le sol des pierres tombales

     

    Ancrant sur leur couche un flot de larmes

     

    Noircies de cendres blanches

     

    Douloureuse monotonie d’errance

     

     

     

    Glanant aux portes des rêves du ciel

     

    Anges blancs et anciens souvenirs d’amour.

     

    L’automne au chœur de ces tempêtes

     

    Orgue aussi de regrets le vent musicien

     

    Pleurant au cœur de ma solitude.

     

     

     

    Du soleil de tes mains s’est éteint

     

    Un brasier d’ivresse, tu n’es plus.

     

     

     

    Vois mon âme qui se meurt sans toi

     

    Entends-tu ma voix qui t’appelle

     

    N’es-tu pas plus pour moi qu’une image défunte

     

    Trimballée au grand galop du vent…

    ©Janedeau


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